L'intimidation est un sujet qui retient beaucoup l'attention dans les médias.  Récemment le gouvernement a décidé de déposer une loi pour contrer le phénomène.  Cependant, cela sera-t-il suffisant?  Je crois qu'il serait plus prometteur de tenter de mobiliser la communauté et favoriser une culture de «résilience» dans nos écoles.  Bref, voici la première de deux chroniques portant sur l'intimidation.

La gestion du temps en éducation est un facteur souvent négligé quand vient le temps de considérer les moyens dont nous disposons pour favoriser la persévérance scolaire d'un plus grand nombre d'élèves.  Dans cette lettre ouverte à La Presse, je m'interroge sur la possibilité d'étaler les vacances scolaires.

Les droits de scolarité en moins de 600 mots . . .  Voilà un défi à relever sur un sujet chaud et sensible.  Voyons les choses de façon générale en premier lieu!  Voici donc ma chronique au sujet des droits de scolarité.

Apparence de conflit d'intérêts

Depuis quelques années, j'observe que lors des assemblées générales syndicales, il y a peu de participants. Par exemple, en juin 2011, à peine 200 enseignants ont participé au vote portant sur la hausse des cotisations syndicales qui touchaient plus de 4 000 d'entre eux . . . soit une représentation d'à peine 5%!  Au printemps 2010, plus de 600 enseignants s'étaient présentés pour voter pour ou contre un mandat de grève.  Les délibérations ont tardé pendant plus de quatre heures.  Désenchantés et exaspérés de ne pas pouvoir voter plus rapidement les syndiqués modérés ont quitté et le plus militants ont gagné tard en soirée.  Il est absurde de croire que les syndicats puissent s'attendre à ce que leurs membres leur soient fidèles en agissant ainsi.  Qui plus est, pourquoi les syndicats ignorent-ils les moyens de communications électroniques pour recueillir une plus grande participation lors de leurs consultations?  En agissant ainsi, ils pourraient s'assurer d'avoir une meilleure représentativité et gagneraient du même coup plus de légitimité!  Enfin, comment pouvons-nous croire de l'authenticité de l'intérêt des syndicats quand ils agissent ainsi et décident ensuite de parler de pédagogie au nom de l'intérêt des élèves?  Voilà pourquoi j'ai soumis à La Presse Apparence de conflit d'intérêts.

Oui . . . mais par des enseignants

En septembre 2011, j'ai réagi à un dossier spécial dans La Presse qui portait sur l'évaluation des enseignants.  L'équipe de la rubrique Forum a choisi de le publier (Oui . . . mais par des enseignants) et je les en remercie.   Depuis, je me suis impliqué au sein de la CAQ.  Récemment dans le cadre d'une conférence, Steve Bissonnette, Ph. D, m'a appris qu'il existait en Ontario des pratiques d'évaluation selon un mode bilatéral, appelé 360°.  Cette approche préconise que les gestionnaires évaluent les enseignants et que ces derniers évaluent en retour la personne en autorité sur elle.  Bien que j'ignore les détails du mécanisme en question, le modèle semble mériter d'être considéré puisque l'Ontario détient un taux de persévérance scolaire supérieur au nôtre et un cadre de juridiction semblable.

Bienvenue

Je suis enseignant bilingue au secondaire dans l'Ouest de l'île de Montréal.  Depuis janvier 2012,  je suis aussi chroniqueur spécialisé en éducation pour l'hebdomadaire régional Première Édition.

J'ai entamé ma carrière en éducation au sein d'une communauté francophone dans le sud-ouest de l'Ontario.  J'ai eu la chance de faire un stage avec l'Université McGill en région éloignée à Rivière-Saint-Paul au Québec.  Après avoir enseigné dans le réseau scolaire anglophone québécois, sillonné l'ouest du Québec pour le compte d'une maison d'édition, agi en tant que conseiller pédagogique en milieux défavorisés et collaboré à l'administration d'une école secondaire en milieu rural en Estrie, j'ai choisi de poursuivre depuis près de cinq ans ma carrière dans l'Ouest de l'île de Montréal comme enseignant de français langue seconde et d'éthique et culture religieuse.

Au cours de cette période, j'ai complété un baccalauréat en sciences de l'éducation à l'Université McGill et une maîtrise en administration scolaire à l'Université de Montréal.  De plus, j'ai eu le plaisir de participer à une formation spécialisée en gestion du changement et en accompagnement de gestionnaires avant de compléter un cours en gestion des ressources humaines à l'ÉNAP.

Depuis le débuts de mes études en administration, je milite pour l'actualisation des structures organisationnelles du réseau scolaire québécois.  Je siège bénévolement en tant que président du conseil d'établissement d'une école publique.  Récemment, j'ai soumis des lettres d'opinions sur des sujets d'ordre scolaire qui ont été publiées dans La Presse.  À l'automne 2011, j'ai créé un groupe Facebook pour inviter les acteurs du monde scolaire, les parents et la population en général à se prononcer sur différentes questions reliées au réseau scolaire québécois.

Enfin, je serai heureux de partager avec vous mes idées et lire vos commentaires sur des sujets d'actualité ou d'ordre scolaire.

Martin